Réduire les femmes au silence dans la vie publique nuit à la démocratie
Source: Council of Europe
À l'ouverture de la conférence annuelle de la Commission pour l'égalité de genre, le Secrétaire Général adjoint du Conseil de l'Europe, Bjørn Berge, a souligné que « seulement 27 pays dans le monde ont une femme à la tête de l'État ou du gouvernement, et 103 pays n'ont jamais placé de femme au sommet de leur exécutif. Et même lorsque des femmes occupent des fonctions ministérielles, a poursuivi le Secrétaire Général adjoint, elles sont pour la plupart tenues à l'écart des portefeuilles stratégiques tels que la défense, les affaires étrangères ou les finances. Non seulement il n'y a pas eu de progrès, mais on constate même une régression en matière d'égalité entre les hommes et les femmes. »
Bien que des progrès aient été réalisés en matière d'égalité de genre, les femmes en politique continuent d'être victimes de harcèlement, d'exclusion et de violence à un niveau disproportionné. Les quotas et les lois de lutte contre la discrimination ont certes contribué à accroître la représentation des femmes dans la vie publique, mais des problèmes persistent. Le sexisme et la violence, tant en ligne que hors ligne, demeurent des facteurs qui dissuadent les femmes de se lancer en politique ou de continuer à y exercer leurs fonctions. Ces menaces non seulement constituent une violation des droits humains, mais elles sapent aussi les fondements de la gouvernance démocratique.
« Les progrès technologiques et l'intelligence artificielle conduisent à une hausse exponentielle des actes d'intimidation, d'humiliation et de désinformation envers les femmes, a poursuivi le Secrétaire Général adjoint. Il ne s'agit plus de chuchotements dans les couloirs, mais de vidéos ou de photos manipulées artificiellement, qui deviennent virales en quelques secondes. Nous ne pouvons pas affirmer que nous vivons dans une véritable démocratie si la moitié de la population ne bénéficie pas d'un accès égal à la vie publique, subit des violences ou est réduite au silence ».
À l'ouverture de la conférence annuelle de la Commission pour l'égalité de genre, le Secrétaire Général adjoint du Conseil de l'Europe, Bjørn Berge, a souligné que « seulement 27 pays dans le monde ont une femme à la tête de l'État ou du gouvernement, et 103 pays n'ont jamais placé de femme au sommet de leur exécutif. Et même lorsque des femmes occupent des fonctions ministérielles, a poursuivi le Secrétaire Général adjoint, elles sont pour la plupart tenues à l'écart des portefeuilles stratégiques tels que la défense, les affaires étrangères ou les finances. Non seulement il n'y a pas eu de progrès, mais on constate même une régression en matière d'égalité entre les hommes et les femmes. »
Bien que des progrès aient été réalisés en matière d'égalité de genre, les femmes en politique continuent d'être victimes de harcèlement, d'exclusion et de violence à un niveau disproportionné. Les quotas et les lois de lutte contre la discrimination ont certes contribué à accroître la représentation des femmes dans la vie publique, mais des problèmes persistent. Le sexisme et la violence, tant en ligne que hors ligne, demeurent des facteurs qui dissuadent les femmes de se lancer en politique ou de continuer à y exercer leurs fonctions. Ces menaces non seulement constituent une violation des droits humains, mais elles sapent aussi les fondements de la gouvernance démocratique.
« Les progrès technologiques et l'intelligence artificielle conduisent à une hausse exponentielle des actes d'intimidation, d'humiliation et de désinformation envers les femmes, a poursuivi le Secrétaire Général adjoint. Il ne s'agit plus de chuchotements dans les couloirs, mais de vidéos ou de photos manipulées artificiellement, qui deviennent virales en quelques secondes. Nous ne pouvons pas affirmer que nous vivons dans une véritable démocratie si la moitié de la population ne bénéficie pas d'un accès égal à la vie publique, subit des violences ou est réduite au silence ».